Si vous ne pouvez pas lire ce message, affichez la version en ligne
Communiqué de presse
Paris le 16 juin 2015
40 ans de performances comparées (1974-2014)
L'Institut de l'Epargne Immobilière et Foncière (IEIF) vient de publier son étude annuelle sur la performance comparée des placements sur courte, moyenne et longue période.

Cette étude compare ainsi les performances sur 5, 10, 15, 20, 30 et 40 ans de l'immobilier sous toutes ses formes (logement, bureaux, foncières cotées, SCPI, actifs agricoles) avec les autres grandes catégories de placements : placements monétaires, assurance-vie, obligations, actions, or, mais également leur profil de risque, les niveaux de corrélation et la construction d'un portefeuille « optimal ».

« Chaque année, le classement des performances sur les 10 ou 15 dernières années est contre-intuitif, déclare Guy Marty, directeur général de l'IEIF. Nous sommes en effet prisonniers du moment présent, et cette étude remet en perspective les tendances ».

Les principaux éléments de cette étude sont les suivants :

1/ Performances comparées : les foncières cotées et les logements en tête.

Selon une approche de la performance par le TRI, deux actifs sont nettement en tête du palmarès des performances quelle que soit la période : les foncières cotées et les logements à Paris.

La performance des foncières cotées a été fortement dynamisée par la création du statut SIIC en 2002, mais également par le développement d'une gestion dynamique, notamment chez les plus grandes d'entre elles (rotation accélérée des patrimoines, opérations de croissance capitalistiques, gestion fine de l'endettement…). Quant au logement à Paris, la très forte valorisation des actifs résidentiels dans la capitale, observée au cours de la décennie 2000, constitue une des principales explications de cette performance.

Comparativement, le placement en actions a connu un niveau de performance très inégal selon les périodes : faible sur courte et moyenne période, voire très faible sur 15 ans, les actions ressortent comme l'actif le plus performant sur 30 et 40 ans. Sur 10 et 15 ans, les performances des actions ont été fortement affectées par les crises boursières de 2001 (crise des « dot.com ») et de 2007-2008 (crise financière).

Les bureaux et les SCPI, aux performances voisines, viennent ensuite dans le palmarès. Les bureaux voient leur classement s'améliorer dans les périodes les plus récentes en raison de la mise en place progressive, par un nombre croissant d'investisseurs institutionnels, de politiques d'acquisitions, d'arbitrages et de gestion beaucoup plus dynamiques qu'auparavant. Néanmoins, les 5 dernières années ont été impactées négativement par le ralentissement économique et ses conséquences sur les marchés locatifs. Les SCPI, quant à elles, ont souffert dans les années 90 des conséquences de la grande crise immobilière. Mais ce placement a retrouvé un attrait croissant auprès des particuliers, grâce à la mise en place d'une gestion plus active des patrimoines depuis une quinzaine d'années. Ils sont suivis par l'assurance vie (fonds en euros) et les obligations. Les actifs agricoles (forêts, vignobles) connaissent des performances faibles, meilleures pour les vignobles que pour les forêts qui sont proches de celles du Livret A.

L'or enfin a des performances très irrégulières selon les périodes. Sur longue période néanmoins, il reste peu attractif.

Relevons enfin que tous les placements affichent une performance supérieure à l'inflation sur toutes les périodes, à l'exception des SICAV monétaires et des forêts sur 5 ans.



2/ L'immobilier présente un profil de risque intermédiaire.

En termes de profil de risque, mesuré ici par la volatilité des performances annuelles moyennes, plusieurs « familles » se distinguent :
  • Les foncières cotées et les actions présentent une volatilité élevée ;
  • Les placements monétaires et l'assurance-vie présentent une volatilité très faible ;
  • Les actifs agricoles et les obligations présentent une volatilité proche, légèrement supérieure à celle des placements monétaires ;
  • Les actifs immobiliers « physiques » (logement, bureaux) présentent une volatilité légèrement supérieure à celle des obligations, mais très nettement inférieure à celle des actifs boursiers ;
  • Enfin, deux classes d'actifs se distinguent pour des raisons différentes :
    • Les SCPI présentent généralement un niveau de volatilité très limité, inférieur à celui des actifs immobiliers « physiques » et souvent proche de celui des obligations (à l'exception de la période 1994-2014 où la volatilité a légèrement augmenté) ;
    • L'or affiche une volatilité très élevée, mais variable selon les périodes.
A propos de l'IEIF
Créé en 1986, l'Institut de l'Epargne Immobilière et Foncière est un organisme d'étude et de recherche indépendant qui met à disposition des décideurs immobiliers des outils de veille, d'analyse et de prévision. Il a pour vocation d'être un incubateur d'idées pour la profession et un cercle de réflexions des professionnels de l'immobilier et de la finance.
L'IEIF s'articule autour de quatre pôles d'activité :
  • Les marchés immobiliers (Tertiaire et Logement)
  • Les fonds immobiliers non cotés (SCPI-OPCI)
  • Les fonds immobiliers cotés (SIIC-REITs)
  • Le Club Analyse et Prévision
Si vous souhaitez recevoir l'étude complète et/ou recevoir des compléments d'information, merci de contacter :
Patricia PEIGNOT au 01 44 82 63 58 ou patricia.peignot@ieif.fr
IEIF - 23 boulevard Poissonnière 75002 Paris
Tél : 01 44 82 63 63 | Fax : 01 44 82 63 64 | info@ieif.fr
Si vous ne souhaitez plus recevoir de messages de l'IEIF, merci de suivre ce lien